Rp d'initiation : Ange Jimmabbiad

Courage, fuyons !!

Ange Jimmabbiad & l'Ombre

J'ai encore trop bu. Je savais que je devais arrêter de picoler, ça ne me va pas. Bon, il n'empêche que malgré tout, là tout de suite, j'ai aucune putain d'idée de où je suis… réfléchissons.

Il y a encore quelques heures, j'étais dans un pub Syltien. Ces glands rentraient de voyages et faisaient la fête avec le village que je m'apprêtais à foutre en pagaille. Mais ma foi, cela faisait bien longtemps que je n'avais pas fait la fête. Alors, il fallait bien que je me désaltère, que je m'amuse avec cette bande de joyeux saltimbanque et que je boive. Surtout que je boive, en fait, ça faisait beaucoup trop longtemps que j'avais pas bu de rakkcool, et dieu, qu'est-ce-que ça me manquait. Cette boisson forte qui me fit tout de suite divaguer, me rappela que j'ai parlé à beaucoup cette nuit-là. Bah la voilà la réponse, ils m'ont jetés de la ville parce que je buvais beaucoup trop et parce que je leur ai dit que j'allais m'attaquer à eux, tout s'explique ! … Ouais en fait, non, ça ne paraît tout de suite pas tout à fait cohérent, dans le sens où le ciel n'aurait pas cette couleur… Bleue claire bizarre… Non, je dois encore être en train de dormir, c'est la seule explication possible. Ouais, je dors, et je rêve encore. Non, pas logique non plus. J'aurais pas eut un monstre mal de crâne comme ça si c'était réellement le cas…  Aaaargh, mais putain, je comprend rien, puis y'a cette voix qui… Qui… Eh, minute…

C'était quoi cette voix ? J'avais entendu une voix, j'en suis sûr, sûr et certain !! L'Ombre ! Heu… Ouais, c'est bizarre. Je regarde un instant mon ombre à moi, je me pose deux trois questions avant de regarder autour de moi. On m'aurait vraiment emmené totalement ailleurs ? Il y avait une histoire de bienvenu, aussi, merde… On m'a parlé d'un terrain de jeux, mais… Ku… Putain le nom je l'ai sur le bout de la langue, je l'ai entendu, c'était… C'était…

…

Je m'en souviens pas…

Ce rêve m'a paru long, et j'ai vraiment de plus en plus l'impression de sortir d'un affreux cauchemar. Est-ce-que quelqu'un peut m'expliquer toute cette mascarade ? Ma tête me fait un mal de crâne, et j'ai encore les souvenirs de l'Ombre qui le parle. Dans quelques jours, j'aurai sans doute oublié tout ça, et me ramènerait à une vie relativement normale. Enfin, normale pour moi, donc massacre de gens que je désignerai comme impur, chasse, etc. Mais en attendant, j'ai pas à crever là, et il faut que je me sorte les doigts du cul et que je me réveille totalement. Ainsi, je me lève, et frotte mes yeux avec avant-bras, laissant quelques larmes de fatigue couler le long de mes joues, après avoir baillé de la manière la plus disgracieuse qui puisse exister et avoir lâché un bon gros rot des familles. Décidemment, j'aurais pas du boire autant. J'ai dirons-nous la gueule de bois, et on va dire que c'est mérité. J'aurais vraiment dut lésiner un peu sur le rakkcool et réfléchir à ce que je faisais. Et à ce que je vais faire, pour le coup, parce que là, c'est clair que je ne suis pas sorti de l'auberge au vue de mon état actuel, aussi bien physique que mental.

Je regarde autour de moi, et observe un peu plus attentivement les lieux qui m'entourent. Jusque là, je n'ai trop de peine à remarquer que je suis dans une forêt. Une forêt dense, pas excessivement peuplée. C'est un début. Je cherche donc ainsi à dégainer mon arbalète au cas o… Où… Attend. Mon arbalète… Putain elle est où ?! Et c'est quoi cette tenue ?! Mais dans quelle merde je me suis encore fourrée, putain de con ! En remarquant l'épaisseur de mes vêtements, je remarque que ces derniers ne sont pas excessivement épais, et que c'est pas comme ça que je vais tenir plusieurs jours… Oh non, oh que non… Je ne vois rien de spécial autour de moi. Eh bah putain, c'est que ça commence relativement bien, tout ça… J'ai froid, et je ne suis pas rassuré, ne serait-ce que par le fait de penser que je ne suis pas spécialement à l'aise sans armes quelconques… Je regarde si une route banale se dessine, et je regarde si les arbres ne sont pas trop haut pour être atteint, en cas de danger imminent. Je me réchauffe en secouant frénétiquement mes mains sur mes épaules, et j'en profite pour entamer, dirons un footing, jusqu'à tomber sur quelque chose… À défaut, de toute façon, je n'ai plus trop le choix : je dois avancer.

Ainsi, je reste prudent, scrutant autour de moi chaque arbre, et chaque possibilité de pouvoir m'enfuir en haut de l'un d'eux au cas où une créature sauvage me tomberait sur le coin de la gueule. J'avance prudemment, en trottinant malgré tout, me réchauffant les bras comme je peux. J'inspire et j'expire assez rapidement, cette action me permettant, disons naïvement, de me réchauffer comme je peux. Je continue ainsi de m'avancer de la manière la plus prudente qui soit, mais également la plus énergique je peux. Putain, ça caille sa mère…

Résumé de l'action : Ange décide d'observer les lieux, en ne courant pas trop vite, mais suffisamment pour tenter de se réchauffer, ou du moins d'avoir moins froid.

Courage, fuyons !!

Ange Jimmabbiad & l'Ombre

Je commence à songer que, plus qu'une planque, ces arbres hauts perchés pourraient servir de planque parfaite, voir même de supports pour des maisonnettes. Ils avaient l'air propice à l'habitation, épais, solide et étrangement très, si ce n'est même trop pratiquable… L'idée ma parcoure l'esprit, mais j'ai pour le moment plus important à faire. Je dois savoir où je suis. Et pour cela, je ne dois absolument pas me planter en m'avançant dans cette maudite forêt. Le mal de crâne est toujours présent, mais je commence à m'y faire. Après tout, ce n'est pas la première fois que je me réveille dans un endroit improbable, et bourré de la veille. Loin de là. Néanmoins, je suis forcé de constater que dans certaines situations, c'est loin d'être super agréable de se retrouver ainsi, perdu, et avec comme seule envie de se décapiter pour se soustraire de tous les maux de têtes incessants. Résultat d'un faible taux en rakkool, mais à très grosses doses. Je me demande vraiment combien de mousses grises j'ai pu boire hier soir pour me retrouver ainsi…

Je peux également affirmer autre chose : c'est que ces paysages sont tout simplement magnifique. Je n'ai vus plus belles forêt depuis que je suis né, et l'architecture très désordonnées, très sales, et pourtant pas nécessairement lugubre à souhait me vendent totalement du rêve. Ainsi, je m'arrête pour contempler ces lieux. Pas longtemps, parce que j'ai encore des choses à faire, mais je prend le temps, aussi court soit-il, d'admirer la beauté des paysages qui m'entourent. Cette verdure et cet environnement boisant me rend le cœur toute chose, et jamais de telles émotions ne peuvent aussi bien traverser ainsi mon âme, que par ce ressentiment d'extase dû à la contemplation de cet endroit qui, dans ma tête, s'associerait à quelque chose de… Parfait. Oui. En vrai, tout ce qu'il me manque, c'est des vêtements assez chaud pour tenir, un bon petit feu, voir même une bicoque non loin, afin de m'abriter paisiblement. Ma retraite, une chose est sûre, je la prendrais là ! Car cet endroit est d'un calme qui ne me dérange pas… Et ce, quand bien même je trouve cet endroit bien trop calme. Vraiment trop calme…

Vraiment. Trop. Calme.

Mes oreilles ont beaux être de véritables machines, à mes yeux, mais mon regard perçoit d'avance cette petite chose qui passe non loin de ma tête. D'où ?! Je me retourne en sursautant, scrutant au loin, les alentours. Je ne prend pas le temps de venir regarder d'où vient la flèche, et dans la position qu'elle est actuellement, afin de savoir d'où elle a pu provenir. Trop pris par la panique, je vois au loin des.. Euh… Je sais pas, je dirais des lutins en bois, dis comme ça… Et je les observe attentivement. Je n'avais auparavant jamais rencontré de telles créatures, et elles avaient l'air relativemment pacifiste, si elles n'étaient pas munies de leurs armes. Enfin… D'armes. C'est un bien grand mot. La seule qui avait une potentielle arme menaçante était grosse et n'avait pas l'air d'être la plus futée des créatures qu'il m'ait été donné de rencontrer. Ainsi, je la vois avec son espèce d'arc improvisé, mais je remarque deux de ses camarades qui eux, ont des sortes de sarbacanes. J'aurais envie de les éviter, de partir, mais elles me poursuivraient, et elles connaissent bien mieux la forêt que moi.

Je les regarde quelques secondes dans les yeux, me demandant ce que je vais faire. Oui, l'option de fuir est lâche, mais paraît raisonnable. Mais dans un autre sens, si j'en capturais une, je pourrais savoir où je s… Ouais, non. En fait, vu comment elles ont l'air de s'exprimer d'une manière vraiment très approximative, je vais donc m'abstenir de parlementer avec elles, et me voilà de nouveau en proie face à ce dilemme : leur péter la gueule ou me barrer comme un couard ? Elles n'ont pas l'air spécialement résistante, et les fuir ne m'aiderait sans doute pas par la suite. Le seul soucis, c'est que je suis démuni de tous moyens physique pour les frapper à distance. Je pourrais me pencher pour ramasser un caillou, mais de l''inattention de ma part pourrait provoquer ma mort : après tout, qui ne me dit pas qu'ils ont des flèches et des carreaux empoisonnés ? Mortels ? Ouais, je sais, je réfléchis beaucoup, mais au vue de nos situations à chacun, cela me paraît être une solution raisonnable. Vraiment plus raisonnable.

Après, je dirais une vingtaine de secondes à être aux aguets, et, par la même occasion, à réfléchir, je me décide enfin : je cours tout droit vers l'arbre et décide de l'escalader comme je le peux, afin de faire secouer la branche sur laquelle ils sont, pour les faire tomber. J'évite de me blesser et mon agilité d'elfe ne me desservira sans doute pas ! Je prend ainsi mon élan, et m'apprête à esquiver la moindre de leurs attaques, ou du moins, autant que je peux, afin de pouvoir m'aggriper à ce semblant de mousse, et d'arriver à la branche. J'allais ensuite tenter de la secouer comme un grand malade afin que les bestioles ne tombent de ce qui me semble être appartenir aux baliveaux de cette forêt.

Résumé de l'action : Ange court vers l'arbre en tentant d'esquiver les tirs des bestioles, s'aggripe à l'arbre et tente d'atteindre la branche pour faire tomber les créatures hostiles.

lancé confirmé par le MJ : 36

Courage, fuyons !!

Ange Jimmabbiad & l'Ombre

Voilà que ces saloperies commencent à prendre de la graine... Elles se sont ramassés quand j’atteins finalement la branche ! La secouant suffisamment, les bestioles ont perdus l'équilibre, et me voici en haut de l'arbre, à leur place. Diantre, les voici qu'elles sont encore en vie, et une d'entre elle toujours d'aplomb. Je dois avouer que de là où je suis je ne peux pas faire grand-chose. Mon arbalète avec moi, j'aurais très probablement pu me mettre sur une branche, ou même reste accroché là où je suis, pour les viser et tenter de leur faire comprendre qu'avec moi, ça ne se passe pas comme ça ! Je vais devoir procéder autrement.

J'essaye de voir si je n'ai pas moyen de trouver quelque chose qui pourrait s'accrocher à l'arbre, que je plante, et sur lequel je pourrais glisser, afin d'arriver au pied de l'arbre. Non, mieux, je sais ! Je me balance direction l'arbre, si je calcule bien mon coup, je me servirai de l'arbre comme point d'appui, et je foncerai vers deux des bestioles, probablement celle qui est encore menaçante, à ce prix, ça en fera probablement deux en moins. À première vue, elles n'ont pas l'air d'être extrêmement résistante. Je me servirai de la force provoquée par mes jambes pour leur foncer dessus et leur donner une bonne leçon ! Avec un peu de chances, elles seront morte d'ici-là, et j'aurais le temps de m'occuper de la troisième bestiole.

Me voici donc sur ma branche, à me balancer du mieux que je peux contre le tronc principal, soufflant un bon coup, et priant pour que je ne me loupe pas. En voici une action risquée de ma part. Je me balance lentement d'abord, puis je continue, de plus en plus vite, je crois sentir quelque chose m'effleurer, ou me toucher ? Va savoir... Je continue de me balancer, et voilà que mes mains lâchent prise : je suis lancé, et je n'ai pas intérêt à me viander sur ce coup ! Mes pieds les premiers foncent sur le tronc !

Résumé de l'action : Ange se lâche pour prendre appuis sur le tronc, afin de chopper deux des créatures et de les massacrer au sol ou contre tout ce qu'il trouve, cherchant à chopper la créature encore active et une créature stun.

Jet de dé validé par le MJ : 26

Courage, fuyons !!

Ange Jimmabbiad & l'Ombre

Avec assez d'élan, j'arrive à prendre appui sur le tronc d'arbre et je fais en sorte de ne pas me viander quand mon pied touche le bois solidement confiné de l'arbre. J'en profite ainsi pour m'élancer en direction des bestioles. Je n'ai pas le temps de me dire si j'ai mal ou non, si je me suis pris une quelconque flèche quelque part… J'y penserai plus tard. Ainsi donc, j'ai l'impression de voler pendant quelques secondes et la vitesse avec laquelle je m'emporte est loin d'être tout à fait légale dans le monde du voltige. J'attrape de justesse deux des bestioles et éclate leur prétendus crânes assez fort pour qu'elles crèvent. J'entends le bruit du bois qui claquent entre mes doigts, c'est absolument parfait : je suis sûr que les deux là ne se relèveront pas.

Je les regarde quelques instants, oubliant pendant un instant la troisième bestiole. Je regarde mes mains, et un peu de leur… sang ? J'imagine… est sur mes mains. C'est une espèce de liquide visqueux, légèrement translucide. Je tente de le sentir, mais je suis stoppé dans mon action, en attendant un petit bruit. L'autre bestiole reprend d'elle et a l'air quelques peu… Furieuse. Pas le temps de réfléchir, je m'affale sur elle, mettant en avant mon épaule, en priant pour que la force de mon corps soit suffisante pour pour pouvoir éclater cette saloperie une bonne fois pour toute. Hors de question que je me retrouve avec cette saloperie sur les mains une fois de plus !

Résumé de l'action : Ange s'affale sur l'ennemi, épaule devant. Et prie pour que son poids le tue, ou l'assomme. Prie très très fort.

Jet de dé confirmé par le MJ : 35

Courage, fuyons !!

Ange Jimmabbiad & l'Ombre

Ainsi donc, je ferme les yeux et je prie très fort pour me demander dans quel état je vais être après cela. Je ne peux pas espérer que je vais finir mon boulot sans une égratignure, mais si j'ai beaucoup de chances, je suis sûr que je peux réussir à faire quelque chose de passablement correct, et là, de la chance il m'en fallait. Aussi bien de l'agilité que de la force, certes, ça pouvait être calculé, mais la panique me prend au dépourvu et je n'ai pas le temps de faire grand-chose d'autre. Ainsi donc, d'une manière d'un semblant volontaire, l'épaule en avant, je prie très très fort auprès d'un dieu auquel je ne crois pas, et… J'espère juste que je ne vais pas trop morfler par la suite. Allez, je vais m'affaler et tomber et…

Bingo ! Voici donc cette troisième et dernière créature de bois désormais éclatée sur le sol, et son liquide visqueux complètement étalé sur le sol et… Aussi sur ma tenue. D'ailleurs, tunique bien moche, maintenant que j'y pense. Le fait qu'elle soit dégueulasse, à présent me permettra d'en acheter une autre avec… Bah, avec la thune que je trouverai. J'espère juste que je trouverai une arbalète un peu plus loin… Ou un arc. Je me relève, et surpris de constater que depuis tout à l'heure, je n'ai apparemment été nullement touché. Tant mieux, d'ailleurs. Cela m'évite de me dire que j'ai été blessé pour un rien. Mon épaule me fait encore putain de mal, pour le coup. C'est ça de tomber ainsi, mais bon. Je vais devoir apprendre à faire avec, et à tenir un moment. Encore que, ça ne me parait pas excessivement douloureux, en somme, je pense quand même pouvoir tenir, ça ne devrait pas trop être compliqué. Et puis en cas, je chercherai quelques herbes pour tenter de faire passer la douleur. Les herbes… D'ailleurs.

Certaines me sont familières, oui, bien sûr, mais d'autres me sont totalement inconnues au bataillon. Et pourtant, Dieu sait que j'ai voyagé un bon nombre de fois, mais pour le coup, je suis face à des plantes qui n'ont rien à voir avec ce que j'ai l'habitude de voir. Vraiment. Certaines fleurs, d'accord, je retrouve une ou deux fleurs que j'ai déjà vu, d'accord, mais le reste. Et quand je regarde cet arbre… Lui aussi ne me paraît pas spécialement familier. Non pas un Dédrius, ou un Civen. Qu'est ce que c'est que ce machin ? Il épais comme pas deux, et y'a pas mal de mousse… Bon dieu, où est-ce-que j'ai atterrit, encore, moi ? J'examine vite fait les créatures, désormais mortes, mais le truc qu'elle dégage ne m'inspire pas confiance. On dirait de la sève d'arbre, mais en beaucoup moins… Compact. En bien plus liquide. Pas d'odeur à priori. Bon. Je dois malgré tout me méfier. Je ne sais pas ce qui peut tomber juste après, autant que je reste' sur mes gardes pour le moment. Je prend quand même un bout de bois qui proviens du ''cadavre'' de mon ennemi, et l'empoigne de manière à avoir un objet contondant au cas où je fais attaquer par autre chose que ces merdes.

Ainsi donc, je m'avance et m'engouffre dans cette forêt, qui, de ma perception, me paraît tout de suite bien plus obscure. Je ne marche pas très vite, et je me débrouille pour faire le moins de bruit que possible. Je passe d'arbre en arbre, toujours planqué, de manière à rester caché afin de surprendre quelqu'un et je continue jusqu'à trouver un semblant de village, ou quelque chose du genre. Je reste malgré tout aux aguets si quelque chose se passe, et je regarde dans toutes les directions, de manière à couvrir toute une surface, cherchant à combler un maximum d'angles morts.

Résumé de l'action : Ange s'avance en regardant un peu partout autour de lui, et en restant planqué derrière les arbres, en attendant de tomber sur quelque chose. Objet manufacturé, village, gens, ou autres.

Courage, fuyons !!

Ange Jimmabbiad & l'Ombre

Je ne sais pas depuis combien de temps je marche dans cette forêt, tantôt belle, tantôt effrayante. Je me fraye un chemin entre les arbres, et tout ce qui se passe autour de moi, que ce soit le déplacement d'insectes que je n'étais pas sûr de soupçonner l'existence, la pousse étrangement rapide de certaines plantes, bref. Chaque petite détails pique de plus en plus ma curiosité, et je cherche en tous points à comprendre où est-ce-que je suis, sans grand succès, finalement. Si plusieurs minutes ont dû s'écouler depuis le temps que je me pose des questions, au moins quelques heures se sont écoulés depuis le temps que je marche. Je commence à fatigué, et à avoir un peu froid, je l'avoue. Je ne sais pas comment je vais tenir si je ne trouve r… Attend. Il me semble avoir entendu quelque chose.

Réflexe. Je me met derrière l'arbre, mais… Non, rien. La fatigue doit me faire voir ou entendre des trucs. Je regardes autour de moi, quand j'entends de nouveau un bruit. Une brisure de feuille sèche peut-être ? Je reste aux aguets, me préparant à tout éventualité d'attaque quelconque… Je cherche rapidement au sol, mais je en trouve rien au sol qui… Merde. Il m'a suffit une seconde d'inattention, et me voilà entouré… De personne voulant ma peau ? Ils me pointent tous avec leurs arcs, bandés sur moi, prêt à décocher une flèche en cas de besoin… Et putain de merde, c'est bien ma veine, ça. Je les observe assez rapidement, pas le temps de faire dans le détail… Bon, je me calme lentement, respirant d'une manière un peu bruyante, me faisant passer pour quelqu'un d'un peu plus épuisé que ce que je ne le suis vraiment (même si je sens déjà mes paupières s'alourdir lentement, pour être tout à fait honnête). Tous sont relativement grand, à l'allure aussi bien svelte que fine, un corps harmonieux pour la plupart. Ce sont des frères ? Des ami elfes ? Étrange. Quelque chose cloche chez eux, mais je n'arriverai pas à décrire quoi. Je ne saurai vous dire ce qui cloche exactement, ce qui ne va pas, qui ne me rend pas réellement à l'aise.

Tiens, en voilà un autre. Plus audacieux que les autres, ils s'approchent un peu, mais pas trop. Il a un bandeau rouge sur le visage, cachant la moitié de sa gueule qui m'a l'air plutôt déformée, et le voilà qu'il commence à m'adresser la parole, cette action révélant finalement quelque chose dont je commençais à me douter : c'est lui qui tient ce groupe d'heureux saltimbanques qui sont tous prêt à me tuer au moindre faux mouvement. J'ai tout inté^ret à rester concentré sur ce que je fais, dans ce cas là.

« Tu n'es pas d'ici mais tu es de notre sang, frère Elfe. Qui es-tu et que fais-tu ici ?

- Bah si tu veux savoir, sache que j'en sais rien. Mais genre vraiment, fraté. J'ai aucune putain d'idée de où j'suis, ni de où est mon équipement et je me fait… attaqué par des machins en bois… Bref… Tu peux m'expliquer s'il te plaît ? » répondais-je suite à sa question. »

Chercher la bagarre avec eux serait une très mauvaise idée, surtout qu'ils ont l'air d'avoir de quoi m'aider, et qu'ils n'ont pas l'air d'être des étrangers. Ils connaissent l'endroit, j'en suis sûr, ou du moins ils connaissent les alentours. J'ai tout intérêt à me méfier, honnêtement. Je commence à trembloter… Outre le froid, le stress et la non-envie de finir empalé dès mon retour de cuite, ça serait vraiment bien. J'aimerai bien aussi, tant qu'à faire, récupérer une arbalète, ça, ça serait vraiment pas mal. Bref.J'en reste sur mes attentes, voyant ce qu'il aura à me répondre. Je regarde quand même autour de moi, au cas où, non pas en donnant des grand coup de tête, mais en zyeutant vite fait les alentours, cherchant à voir s'ils continuent de me viser, tous, ou si je peux avoir deux secondes de repos… À défaut d'être posé contre cet arbre immense, épaule contre le tronc, attendant une réponse de mon interlocuteur.

Résumé de l'action : Ange pose une question : on est où ?